22 déc. 2012

Otakuland, Walder.

Otakuland
Walder.


Edition : Delcourt - Mirages.
136 pages.
17,95€


Résumé :

Proverbe japonais : 
"Le clou qui dépasse se fait taper dessus."
Proverbe d'Otakuland :
"Si tu n'es pas toi-même tu n'existe pas."

Mon avis :

Nous allons découvrir trois personnages en trois chapitres : Yota, Koi et Jibun. Dans chaque partie nous avons une critique de la société en générale, ici nous suivons ces trois jeunes hommes au Japon donc il s'agit plus particulièrement de cette société mais ces réflexions peuvent très bien s'appliquer aux autres. Tout d'abord Yota, nous pouvons le qualifier de Otaku : d'après cette lecture, il s'agirait d'une personne ayant le syndrome de Peter Pan ou du moins quelque chose qui y ressemble, c'est un personnage qui aime les jeux vidéo, les figurines de personnages de manga ou d'animés. Son interrogation principale est la ressemblance aux autres, le fait de devoir se fondre dans le moule. Lui ne veut pas de cela, il est plein d'imagination et de songes. Koi est un autre jeune homme qui est livreur mais livreur de dvd porno donc il se pose d'avantage de questions à propos de l'amour, du fait qu'il est difficile d'aimer une personne autre que sa famille et qu'il y a évidemment diverses formes de l'"amour". Il est aussi très inventif. Enfin, Jibun est plus porté sur les problèmes de ce que l'on nous oblige à être, à apprendre dès le plus jeune âge. Ces trois amis sont des Otaku et sont empli de fiction, d'invention, de fantasmes. Ce qui est vraiment agréable c'est que chaque partie se termine par l'arrivée à Otakuland où les trois personnages se retrouverons à la fin du récit. Nous sommes aussi facilement transporté par les dessins de cette bande-dessinée et par le récit qui est très fluide est  captivant.

Citations :

"Peu de gens comprennent mes passions, ou cherchent seulement à les comprendre.
Mais je dois bien reconnaître que cette incompréhension est réciproque.
Je ne comprends pas le monde dans lequel je vis.
Et encore moins ses occupants.
Que cherche cette masse de gens en uniforme? Ils courent tous après quoi ? Argent, réussite, famille ? Et après, ça leur suffit ?
Moi pas."

"J'ai choisi de vivre ici et maintenant, je suis enfin heureux car je choisi de l'être.
Ceux qui attendent un événement miraculeux pour l'être risquent d'attendre longtemps."

"Pour soi, on ose être."

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